photo-de-gerard-payen
Dessins et esquisses : un rituel chez Gérard Payen avant la réalisation d’une sculpture.
atelier-payen

Jeune lycéen aimant le dessin, il apprend les règles de l’art graphique. Plus tard à l’âge adulte, il se passionne pour l’anatomie durant ses études de médecine et au cours de soirées passées dans des ateliers de croquis et de sculptures à Montparnasse.

L’intérêt pour l’humain fait du pneumologue un sculpteur figuratif. Lequel représente des formes aux arêtes fines et prononcées, aux rondeurs lisses et lumineuses, toujours avec la volonté de restituer l’image qu’il se fait du corps et la diversité des expressions que celui-ci dégage. Au point d’être fasciné par l’harmonie des muscles chez l’homme, chez la femme, et aussi chez le cheval, dont la musculature est puissante et déliée. Une harmonie faite de souplesses et de tensions associées ou en opposition. A l’image de la complexité de la vie !

La volonté du sculpteur n’est pas tant de sublimer l’esthétique des corps et des visages que de les faire dialoguer et de leur donner vie par le regard des autres.

Dans son atelier, il travaille la terre, le carton et le métal.

- De la terre ocre et non chamottée, c’est-à-dire pure, lisse et agréable au toucher qu’il façonne au couteau, à l’opinel, et dont le moule permet la création numérotée et limitée de sculptures en bronze, en résine, en plâtre.

- Du carton qu’il découpe au cutter, colle et peint, et dont chaque œuvre est unique.

- Du métal constitué de tiges filées en fer de section carrée, lesquelles sont sciées, pliées à la main, soudées à l’arc et peintes au gré de l’inspiration.

Une inspiration dont la source réside dans un désir intérieur permanent de dépassement et le besoin constant d’inscrire chaque œuvre dans un univers fait de liberté, d’harmonie et d’humanité.